Salam en danse

Imaginer la paix

La danse et la musique permettent le mélange des cultures. Sur ce principe, la création Salam [Paix] présentée sur la scène du festival Tissé Métisse, réunit quatre danseurs – palestiniens, équatorien et français – et un musicien live autour de la question de l’identité et de la notion de frontières. Le spectacle naît en 2017 d’une prise de conscience. Celle d’Hervé Maigret, directeur artistique de la compagnie de danse NGC25. Après les attentats perpétrés en France, le chorégraphe réfléchit à la possibilité de créer un spectacle invitant à contrer les amalgames naissants et la peur de l’autre qui s’installe en France. Il saisit alors l’opportunité d’un jumelage entre la ville de Bouguenais où est installée la compagnie et la ville d’Anabta située dans la région de Naplouse en Palestine. Le chorégraphe lance un défi au maire de Loire-Atlantique : auditionner deux danseurs palestiniens et les inviter à participer à la création dansée en région Pays de la Loire. S’ouvrent alors les opportunités et la rencontre avec les danseurs Hamza Damra et Kamel Jirjawi lors du festival Ramallah Contemporary Dance Festival en Cisjordanie. Les semaines suivantes, le projet chorégraphique Salam prend forme, « invite à une réflexion sur la terre, sur le danseur-cultivateur, celui qui veut semer pour planter, produire et partager ». Et raconte le fait de se sentir dans « un état de paix », questionne les fondements de la rencontre, de l’acceptation de l’autre. Autour des danseurs et de l’artiste musicien Camille Saglio, l’expression de la fraternité tient ses promesses. 

Hervé Maigret, directeur artistique de la compagnie de danse NGC25 et chorégraphe interviewé par les ados de Port-Boyer, Leslie et Melissa, à la caméra


Le processus de création du spectacle Salam est à retrouver sur le web documentaireWEB-DOC Salam

 

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